Dans cet article je vais te donner toutes les astuces pour te permettre de voyager en auto-stop et plus particulièrement dans les pays d’Asie du Sud Est comme la Thaïlande ou encore le Myanmar.
Salut à toi Tortue voyageuse. Je suis la Tortuga. Et je viens tout juste de rentrer d’un an, à voyager à travers le monde : hors des sentiers battus. Et qui dit hors des sentiers battus, dis : voyage économe, écologique et du coup on pense très rapidement … à l’auto-stop, bien sûr. Tu sais, le gars que tu vois poireauter sous la pluie avec sa vieille pancarte illisible tenue à l’envers au bord de la route. Quand tu passes à côté et que tu te dis : je ne la prends que si c’est une jolie blonde, sinon de toute manière, quelqu’un d’autre s’en chargera.
Si tu es nouveau sur mes vidéos je t’invite dès maintenant à t’abonner à ma chaîne YT. N’oublie pas de cliquer sur la petite cloche pour activer les notifications et ainsi ne pas louper la sortie de mes prochaines vidéos tutos voyage !
Alors l’auto-stop est plutôt un art de voyager plutôt qu’un transport, pour ceux qui ont soif d’aventure et de nouvelles expériences. Évidemment, qui dit voyage en auto-stop, dit respect de quelques règles. Que ce soit pour la sécurité, mais aussi et surtout, pour avoir quand même quelque chances qu’une voiture s’arrête. Ne l’oublions pas, ton objectif principal est de partir d’un point A et d’arriver à un point B.
Tout d’abord qu’est-ce que l’auto-stop ?
L’auto-stop est un moyen de transport économique, où le routard cherche à se faire transporter par le véhicule d’un automobiliste ou d’un camionneur.
Alors pourquoi voyager en auto-stop ? Pour la plupart, c’est pour éviter les frais. Pour d’autres, pour faire de belles rencontres ou encore pour des raisons écologiques. Moi, c’était pour l’aventure, et repousser mes limites. Je voulais voir ce que ça faisait de devoir attendre des heures, et décider de ne pas choisir la facilité, tout ça grâce à l’argent. Et évidemment, rencontrer les locaux.
Durant mon long périple en Asie du Sud-Est, j’ai tenté plusieurs fois l’auto-stop. Alors qu’il est très facile de voyager en auto-stop en Thaïlande, j’ai rencontré beaucoup plus de problèmes dans des pays plus reculés comme le Myanmar, anciennement la Birmanie. Je vais te donner tous mes conseils et règles pour voyager sereinement dans ces pays en auto-stop.
Pour commencer : le signe.
Vous devez tous le savoir, en Europe, il faut mettre le pouce vers le haut, héritage qui vient de l’empire romain. Vous savez, l’empereur dans les arènes levait le pouce vers le haut pour dire : on lui laisse la vie sauve. Cela voulait dire : « sauvez-moi », signe qui s’applique aujourd’hui en voyage.
Mais attention ! certains pays n’utilisent pas le pouce mais la main complète qui bouge ou l’index. C’est le cas en Asie : il faut lever la main complète et l’agiter vers le conducteur. Moi qui ne connaissait pas cette règle au début, je vous assure j’ai attendu longtemps.
Règle n°1 : Souriez !
Que ça fasse 30 minutes que vous attendiez, on 5 heures que l’on vous passe au nez, gardez votre bonne humeur. Un automobiliste ne prendra jamais quelqu’un qui tire la tronche.
Règle n°2 : Eye-contact.
Fixez la vitre côté conducteur et ne le lâché pas du regard. Toujours avec le sourire. Le conducteur aura plus de chance de se sentir concerner par votre demande.
Règle n°3 : Patience.
Beaucoup de patience. Vous ne savez pas combien de temps vous allez attendre. 10 secondes si vous avez de la chance ou 10 heures si vous êtes dans des endroits reculés. Gardez votre calme et prévoyez de quoi manger et vous hydrater.
Durant mon périple en auto-stop en Thaïlande, j’ai rencontré une fille pétillante qui venait d’Allemagne. Pour vous avouer, être accompagnée d’une fille aussi souriante, a beaucoup aidé ! Au contraire, nous avons rencontré un backpackeur sur la route qui attendait depuis plus de 6 heures. Nous sommes arrivés, en seulement 5 minutes, nous avons pu faire arrêter une voiture.
Alors quelle en est la raison ?
La voilà : ce voyageur sortait de l’hôpital. Il avait une mine à faire peur et ne souriait pas à cause de la fatigue. Pour se protéger du soleil, il s’est couvert la tête d’un châle et a laissé ses lunettes de soleil. Évidemment, il n’a pas aspiré confiance et personne ne s’est arrêté.
N’oubliez donc pas : il faut que le conducteur ait envie de vous prendre avec vous. Qu’il ait confiance. Découvrez-vous la tête, lâchez votre plus beau sourire, et montrez votre dynamise et votre bonne foie même si vous êtes fatigué et que vous attendez depuis longtemps. C’est un véritable travail sur soit même.
Maintenant, comment choisir l’emplacement. C’est très simple. Ne restez surtout pas en plein milieu de la ville. Privilégiez le départ des grands axes en ne vous mettant surtout pas juste avant une intersection. S’il n’y a qu’une ligne droite devant vous et qu’un chauffeur s’arrête mais qu’il ne va pas dans la ville que vous souhaitiez, dites : ce n’est pas grave ! Au moins, ce sera la direction et il pourra vous avancer !
Retenez donc que : à part si vous avez beaucoup de chance, vous risquez de faire plusieurs haltes avant d’atteindre votre destination finale.
Parlons maintenant de la Thaïlande et de la Birmanie. Deux pays où j’ai pratiqué l’auto-stop.
En Thaïlande
Pour ce qui est de la Thaïlande, il est très facile de circuler en auto-stop. Que ce soit au niveau de la sécurité, car le pays est touristique, et que les habitants, croyant au karma ont naturellement le cœur sur la main, mais aussi au niveau de la praticité : la plupart des thaïlandais voyagent avec des mini camionnettes ayant un espace ouvert derrière. Vous pourrez vous y installer, profiter de la vue et vous vous sentirez plus en sécurité car vous ne serez pas enfermés.
En Birmanie
Pour ce qui est de la Birmanie, c’est un peu plus compliqué … le pays a ouvert il n’y a que très peu aux touristes. Là bas, l’auto stop n’est pas vraiment rentré dans les mœurs du pays.
Nous avons attendu très longtemps. Plusieurs personnes s’arrêtent pour nous demander si nous avons besoin d’un taxi ou besoin d’aide. Un conseil : répondre que vous avez perdu votre porte monnaie « no monney » au lieu de vous lancer sur l’explication de la philosophie du voyage en auto-stop en birman.
Si une personne vous prend et que vous doutez de sa compréhension de votre situation, préparez bien vos arguments. Rappelez lui bien que vous souhaitez voyager gratuitement et que vous ne pouvez pas payer. Nous avons d’ailleurs rencontré ce problème où un Birman en a fait un peu trop en s’arrêtant carrément nous acheter des bouteilles d’eau. Il était en fait de mèche avec des gardes locaux et nous a fait croire ensuite qu’il fallait payer une taxe pour sortir de la ville où on était. N’étant pas dupe, nous avons refusé et quitté cette personne.
Autre soucis au Myanmar : les frontières entre les différents états, gardés par des mercenaires armés. Cela peut s’avérer dangereux et donc déconseillé.
Alors qu’il est très facile de voyager en auto stop dans les pays touristiques comme la Thaïlande, il est plus aventureux et nécessite un peu plus de préparation en amont dans les pays plus reculés comme le Myanmar. Mais il n’est jamais impossible !
Ou que tu sois, avec un peu de courage et de préparation, tu peux y arriver.
Je publierai très certainement sur ma chaîne YouTube une vidéo complète sur l’auto stop au Myanmar.
L’auto stop est donc un moyen de locomotion de plus en plus prisé qu’il faut pratiquer sans modération. Attention toutefois à respecter les quelques règles pour éviter les pépins et de voyager par passion, pour les valeurs et l’expérience qu’apporte ce type de locomotion et non par radinerie.
Merci à toi d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Écris en commentaire de cet article les conseils que tu as à partager avec nous à propos de tes expériences en auto-stop. Si tu n’en a jamais effectué, n’hésite pas à nous poser toutes tes questions ! N’oublie pas de t’abonner à la chaîne YouTube TORTUGA ! À très vite pour un nouvel vidéo qui te permettra d’avancer encore une fois d’un pas supplémentaire vers le voyage hors des sentiers battus et à moindre coûts !
Laisser un commentaire